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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 13:28

 

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Si seulement ce pouvait être de l'humour...

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Published by Sébastien Pailler - dans Humeur
18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:37

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Un petit port de plaisance à Méjean, au départ d'un sentier...


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...de 2 km dans les calanques...

 

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...au bout duquel on peut se faire bronzer sur une plage isolée (mais très fréquentée).

 

et en revenant, surprise, un pot de fleurs, dans une ruelle, qui représentait les croisades

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J'ai même trouvé un escargot (ou coquillage) fossilisé

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Et en se rapprochant d'Aix en Provence, la montagne Sainte-Victoire qu'aimait peindre Paul Cézanne


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Paul Cézanne, La montagne Saint-Victoire, huile sur toile, 1888-1890 (65x81cm)

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Published by Sébastien Pailler - dans Humeur
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 08:03

et c'est prouvé, tous les spécialistes sont d'accord!

 

 

 

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Published by Sébastien Pailler - dans Humeur
25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 00:01

http://www.fps-online.net/images/news/image_g-pere_noel_arrive.jpg
Le père Noël est un personnage devenu emblématique de Noël, fête mondialisée depuis peu. Il se pourrait que cette mondialisation ne soit pas due qu’au christianisme mais à ce personnage au destin fabuleux... Voyage, donc, avec le père Noël à travers le temps et les lieux.

Les quatre espaces du Père Noël

Noël, et le personnage mythique qui lui est associé depuis peu ne sont pas seulement les résultats d’une histoire culturelle. Noël est le produit de glissements dans l’espace de la fête et de ses figures : tout d’abord le basculement initial de l’est du bassin méditerranéen vers l’Europe de l’Ouest et du Nord, ensuite, une traversée de la Manche et deux traversées de l’Atlantique.

Les espaces fondateurs de Noël ont souvent les même caractéristiques : plutôt riches, ouverts sur d’autres espaces mondiaux et capables d’innover. Noël ne se pare du manteau des traditions que pour mieux cacher ses modernisations successives.

Première étape, première innovation : le 25 décembre, Est du bassin Méditerranéen.

Au tournant du 4ème siècle de notre ère, se produit le combat décisif qui va consacrer la religion chrétienne dans l’Empire romain : avec la fin des persécutions, elle doit occuper le terrain religieux de la période du solstice d’hiver. Cette période de pause de la nature, mais aussi d’espoir de renouveau avec le début du rallongement des jours, constitue l’un des trois cycles majeurs de fêtes de l’année : c’est la période des fêtes saturnales romaines (17-24 décembre) mais c’est aussi le temps, déjà, d’une nativité : celle de Mithra, dieu solaire d’origine perse qui naît le 25 décembre et que l’on célèbre ce jour par le sacrifice d’un bœuf.. Sous le règne de Constantin, l’Eglise chrétienne, dont la fête principale est à Pâques, décide de fixer la date de la nativité au 25 décembre (alors que les évangiles, de Mathieu et Luc, n’indiquent pas particulièrement cette date).

A la même époque vivait un évêque du nom de Nicolas en Lycie (côte sud de l’actuelle Turquie) : on connaît bien peu de chose de l’évêque de Myre, Nicolas. Sa participation légendaire au concile de Nicée qui fixe le credo chrétien est bien incertaine. Mais sa légende après sa mort, et la proximité de sa fête, le 6 décembre, de celle du solstice, feront plus tard de Saint Nicolas un personnage incontournable de la fin de l’année.

Deuxième étape, Saint-Nicolas en Europe : de la diffusion triomphale à l’éclatement (XII-XVIème siècle)

Enfermé dans son tombeau asiatique, Nicolas a laissé tranquille l’Occident chrétien pendant six siècles, mais l’arrivée des Turcs au XIème siècle lance le coup d’envoi à une cascade de translations réelles ou spirituelles qui conduiront l’évêque lycien à devenir un gnome germanique païen, puis une icône de marketing étatsunienne. Le corps de l’évêque est transporté à Bari en Italie, un doigt volé part en Lorraine. Son installation va très vite entraîner une diffusion quasi universelle de son culte en Europe et de ses légendes où les enfants sont le plus souvent présents, notamment dans la plus célèbre où le Saint ressuscite trois enfants tués, découpés et mis au saloir par un boucher ! L’aspect un peu gore de cette légende nous ramène à quelques sombres réalités : les fêtes chrétiennes de fin d’année en migrant vers le nord prennent place dans un période bien plus effrayante que le solstice méditerranéen encore assez lumineux. Là, les jours sont encore plus court et la nuit bien plus présente. Ce sont des temps propices pour que des cohortes d’esprits plus ou moins nombreuses, malfaisantes et morbides , sorties du folklore païen, mais bien tenaces dans l’Europe christianisée viennent tourmenter les pauvres mortels. Les parades sont connues : flambées et illuminations pour chasser les esprits, cadeaux pour les amadouer eux ou les petits gnomes protecteurs chargés de protéger les maisons et les fermes contre les importuns du solstice. Autant de personnages que le folklore des fêtes va absorber, transformer et associer au personnage principal. En migrant vers le nord, les fêtes d’hiver ont vu se renforcer le contraste entre la peur et l’espoir de renouveau et, donc, l’ambiance particulière de Noël.

Après quatre siècles en Europe, Saint Nicolas triomphe et distribue déjà des cadeaux aux enfants le 6 décembre. Mais au cœur même de son domaine, les contrées germaniques, se prépare un coup de tonnerre qui va changer sa destinée : la Réforme. Celle-ci ne voit évidemment pas d’un bon œil le culte populaire rendu à cet évêque et saint catholique : haro sur Saint Nicolas et son baudet (il le chevauche déjà) ! Comme d’habitude, les croyances et coutumes populaires sont au moins aussi tenaces que les fougueux prédicateurs. Saint Nicolas va réagir de trois façons différentes selon un découpage nord/ouest/est : il résiste en l’état dans l’est de la France, est remplacé en partie par l’Enfant Jésus (Christkindel) en Allemagne et devient la figure populaire de Sinterklaas aux Pays-Bas : c’est ce dernier qui nous intéresse car... il va mal tourner. [1]

Amsterdam/ New York : le Père Noël est l’enfant des villes-monde.

Deux prospères villes portuaires liées par une généalogique historique vont fabriquer le Santa Claus moderne, généreux donateur venu par le ciel d’horizons lointains plus ou moins mythiques.

« Sinterklaas », contraction batave de Saint Nicolas, est un produit des riches villes portuaires des Pays-Bas parties à la conquête du monde au XVIIe siècle et commerçant avec l’Europe entière. La légende de Sinterklaas le montre venant chaque année d’Espagne (qui devait donc garder quelque lustre mythique de son riche passé du siècle précédent) avec Piet-le-Noir en bateau, apportant ses cadeaux ensuite grâce à un cheval volant.

Il est intéressant de constater que l’ancêtre direct du père Noël du XXe siècle est déjà le rejeton de la première puissance économique du temps ; mais celle-ci sera éphémère, les Anglais et Louis XIV se chargent de rogner les ailes des grands fabricants de moulins. Signe de ce déclin relatif, la perte de la Nouvelle Amsterdam fondée sur les bord de l’Hudson au profit des Anglais qui la rebaptisent New York : il est cependant trop tard, le "virus" Sinterklaas a déjà débarqué.

Pendant plus d’un siècle pourtant, il rentre en sommeil, efficacement concurrencé par le Thanksgivings des Puritains qui voyaient d’un mauvais œil ce mitré aux origines papistes. En revanche, la lutte contre la métropole britannique va lui redonner des couleurs et préparer sa mutation du début du XIXe siècle. Exhumé par l’auteur new-yorkais W. Irving, Sinterklaas va devenir St Nick dans le poème du pasteur Moore (1823), avec deux innovations majeures : il vient dans la nuit de Noël et non plus le 6 décembre, et son cheval est remplacé par un traîneau tiré par des rennes. Au passage, l’ex-saint catholique est devenu un... elfe fumeur de pipes en terre.

Les illustrateurs new-yorkais vont se charger du reste : Thomas Nast représente le Père Noël, encore court sur patte et fumeur de pipe, comme un héros nordiste (il apparaît d’abord pour réconforter les soldats de Lincoln), puis, à partir de 1885 comme un habitant du pôle nord. Un demi-siècle plus tard, Haddon Sublom commence la série de publicités, pour une célèbre boisson gazeuse brunâtre, qui va fixer le costume rouge-et-blanc de « Santa Claus » (1931-1964) ; le reste appartient à l’histoire de la puissance médiatique des Etats-Unis. Mais un petit pays couvert de sapins va réussir à se tailler un espace dans cette épopée.

Comment les pays nordiques ont-ils kidnappé le Père Noël ?

Les pays nordiques n’ont pas la même tradition de Noël quant aux porteurs de cadeaux : ceux-ci sont assez directement issu des créatures du folklore païen, pas toujours du même côté d’ailleurs : le Joulupukki finlandais est plutôt à l’origine un tourmenteur venu errer près des maisons au solstice et dont ont ne se débarrassait qu’avec des cadeaux. Le Julenisse danois est, lui, un gnome bienveillant que l’on récompense... d’une assiette de porridge.

Mais ces pays étaient assez ouverts sur le monde pour comprendre l’importance du personnage créé par les New-Yorkais, au point de le kidnapper ! Délicieux moment de déterminisme géographique à l’usage des populations du folklore, une émission de radio finlandaise pour enfant de 1927, décréta que le Père Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord, étant dans l’impossibilité d’y nourrir ses rennes. Sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi (Montagne de l’oreille, 483m).

Joulupukki ne risque pas d’y être dérangé : à près de 70° de latitude nord, à deux pas de la frontière russe, la municipalité de Savukoski abrite, outre le Père Noël et ses aides - des elfes -, 1500 habitants pour 6700 km2 ; le Korvatunturi est lui même situé à une distance respectable de l’unique route du secteur. C’est évidemment plus difficile pour l’exploitation touristique de ce détournement de vieillard : si loin de tout, le Korvatunturi ne peut guère attirer les foules, même s’il existe un camping de la Mère Noël...

Ce qui devait arriver arriva : les inventeurs de la résidence lapone du Père Noël virent leurs voisins suédois les devancer dans la construction d’un parc à thème (« Santaland »). A quelques centaines de km au nord de Stockholm, celui-ci comprenait le premier bureau de poste du Père Noël ouvert au public en 1984 (on sait néanmoins que le secrétariat du père Noël est à Libourne, près de Bordeaux, depuis le début des années 70 ; mais il ne se visite pas). Un an plus tard, le Santapark finlandais ouvrait ses portes avec le même concept mais deux atouts majeurs : une situation symbolique sur le cercle polaire et la proximité d’une ville importante, Rovaniemi, bien desservie et porte de toute la Laponie finlandaise.

La Finlande a donc en partie réussi sont pari de « naturaliser » le Père Noël et d’en tirer les dividendes touristiques (davantage pour l’image globale du pays que pour les retombées locales cependant), n’hésitant pas à associer Père Noël, folklore finnois et lapon.... La première puissance mondiale ne pouvait tolérer cette atteinte à son prestige sans réagir : il existe une résidence américaine du père Noël à ... « Pôle Nord « (NorthPole) en Alaska . La géopolitique du père Noël est impitoyable !

Marc Lohez (agrégé d’histoire)

à lire : Sous les images, Noël (Martyne Perrot)

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Sur les arbres de Noël

La première mention, actuellement connue, d’un sapin de Noël est celle de 1521 en Alsace, où l’on joue "l’arbre d’Eden" dans les mystères devant les églises. Mais déjà avant Noël, le rite du solstice d’hiver se marque par la décoration d’un arbre avec des fleurs, des fruits, notamment des pommes rappelant celle d’Adam au paradis. Ce qui est dénoncé comme une pratique païenne par l’Eglise.

L’adjonction d’une étoile rapproche le sapin des traditions religieuses, jusque dans les communes protestantes qui adoptent le sapin comme un totem, visant à se démarquer de l’Eglise catholique, d’autant que les crèches sont interdites par les Eglises luthériennes et calvinistes.

Au 17e siècle, les sapins s’illuminent grâce à des coquilles de noix qu’on remplit d’huile où brûlent des mèches.

La véritable diffusion du sapin se fera par l’Angleterre où la nouvelle reine Victoria, découvre l’arbre à Windsor, après son mariage avec Albert, de culture germanique [2]. De Londres, le sapin sera ensuite popularisé aux Etats-Unis. En France, il se déploie depuis l’Alsace grâce à Marie Leczynska qui l’introduit à Versailles en 1738.

Plus tard, l’arbre de Noël est symbole de résistance à l’Allemagne et de soutien à ceux qui n’acceptent pas d’avoir perdu l’Alsace : "là où il y a une famille alsacienne en France, il y a un sapin". Les Américains vont illuminer le sapin moins dangereusement qu’avec des lampes à huile grâce à Edison qui installe la première guirlande électrique en 1882. On y ajoutera au 20e siècle, du gui en souvenir des druides.

Sur les crèches

Dès le IVe siècle à Bethléem, se met en place le culte de Noël, la première messe de Noël étant célébrée sous Constantin en 336.

La religion orientale fera de Noël une fête de lumière par la simple liturgie qui est très élaborée de manière rituelle. Mais, plus au Nord, les théâtres devant les églises se développent au Moye-Age l’hiver et, notamment, à l’occasion de Noël où l’on joue la nativité devant le porche des églises, jusqu’à ce que les rites "dérapent" parfois vers la fête paillarde, obligeant l’Eglise à riposter en commandant aux artistes des nativités. Sur les proches des églises, les chapitaux et les fresques et, finalement, les tableaux dont l’art culminera avec Georges de La Tour au XVIIe siècle.

Saint François, ami des animaux et des gens simples, créé la crèche dont le caractère figuratif séduit les Jésuites qui l’exporteront dans le monde entier. Interdites à la Révolution, les crèches jouées sont miniaturisées en plâtre ou en bois et deviennent domestiques. Seule la Provence, conserve, intacte la tradition, en y ajoutant au cours du 19e siècle, les santons (du latin santorum, petit saint) qui évoquent la simplicité franciscaine de la scène.

Liens :

Saint Nicolas de Port : une ville construite autour d’une relique.
-  http://www.saintnicolasdeport.com/h...

A l’époque de Sinterklaas : un tableau de Jan Steen sur la fête.
-  http://www2.lokv.nl/bronnenbundels/...
-  http://www.musee-imaginaire.de/auss...

Le Père Noël : l’invention new yorkaise dans le cadre de l’histoire américaine (site Amrican History).
-  http://www.americaslibrary.gov/jb/n...

Le Poème de C. C. Moore (texte intégral en anglais, Bibliothèque électronique de l’université de Virginie.
-  http://etext.lib.virginia.edu/etcbi...

Noter un important concours de crèches (en papier) à Cracovie, chaque année. Visiter le musée sublime...

Compte rendu : Gilles Fumey (université Paris-Sorbonne)

[1] voir aussi plus loin le texte sur l’histoire du sapin : si le père Noël est une invention hollando-américaine, la fête familliale, elle, est d’origine anglaise et victorienne

[2] C’est également à l’époque victorienne que se construit la fête de réunion familiale qu’est devenue Noël, dans une ambiance renforcée par la littérature, et surtout Dickens et son "Christmas Carol"(conte de Noël ; l’Angleterre, alors première puissance mondiale, diffusera aussi sur le continent la mode de la dinde du repas de Noël

 

Source: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=29

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Published by Sébastien Pailler - dans Humeur
5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 19:10
Le prochain cours de géo, je le fais comme ça...


Evidemment non, la Suisse n'est pas au programme...
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Published by Sébastien Pailler - dans Humeur